C’est dans les années soixante-dix que le terme « écotourisme » fait son entrée dans la langue française, mais il faudra attendre les années 2000 pour que la pratique soit réellement mise en place. L’écotourisme est défini comme une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales. Autrement dit, nos vacances ne doivent pas se faire au détriment des lieux que nous visitons.

Quelles destinations pour l’écotourisme ?

L’écotourisme ne se pratique pas partout sur la planète ; certaines régions sont plus à même d’accueillir les écotouristes que d’autres. Le Brésil, la Guadeloupe et la France font partie des pays qui accueillent le plus d’écotouristes. Cependant, les deux champions en la matière sont Le Costa Rica et le Canada, deux pays aux antipodes mais qui respectent les valeurs environnementales.

Le Costa Rica, première destination écotouristique

Le Costa Rica est un petit état d’Amérique centrale entre l’océan Atlantique et l’océan pacifique. Depuis de nombreuses années, le Costa Rica s’engage contre le tourisme de masse et les industries polluantes. C’est un pays qui fait rêver les écologistes. En effet, c’est l’un des champions du développement durable : il produit la presque totalité de l’électricité à partir d’énergies renouvelables. Mais le plus impressionnant, c’est sa grande biodiversité. Une faune et une flore exceptionnelle et protégée, mais pourtant aucun zoo. Les espèces évoluent en toute liberté, selon les lois de la nature tout simplement. On comprend pourquoi le pays est la première destination écotouristique du monde !

Le Canada, vaste parc naturel

Le Canada est un pays presque 200 fois plus grands que le Costa Rica, le climat y est tout sauf tropical, et le nombre et la taille des métropoles a de quoi impressionner. Et pourtant, le Canada, c’est la seconde destination la plus prisée des écotouristes. Pourquoi ? Parce que le Canada compte plus de 35 parcs nationaux, des lacs, des rivières, et surtout une faune et une flore impressionnante. Tous les espaces sont protégés, et souvent loin de toute forme d’industrie. L’avantage des terres canadiennes, c’est que l’on peut y croiser des peuples amérindiens, et même les rencontrer.

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Les pour et les contre de l’écotourisme

Les principes de l’écotourisme sont honorables. Mais bien souvent, les principes écologiques ont leurs limites. La pratique de l’écotourisme comporte certes des avantages, mais aussi quelques inconvénients qu’il faut prendre en compte. Voici nos arguments, et vous déciderez si oui ou non, vous serez un futur écotouriste !

Les avantages de cette forme de voyage

L’écotourisme cherche tout d’abord à valoriser les espaces naturels, à les préserver de la pollution et de l’effervescence des nouvelles industries. La plupart du temps, les écotouristes évoluent en petits groupes et vivent de manière écologique au sein des populations locales. Certains voyages écotouristiques organisés permettent d’aider les populations locales à gérer l’environnement. L’autre avantage de l’écotourisme, c’est qu’il permet le développement des économies locales. En effet, lorsque l’on voyage, on achète très peu local : on va là où c’est le plus simple, et, sans le vouloir, on enrichit seulement les tour operators et les chaînes de grande distribution. L’écotourisme, c’est aussi faire fonctionner l’économie locale et les petits producteurs.

Les inconvénients de la pratique

Malheureusement, l’écotourisme comporte aussi des inconvénients. Ce que l’on peut dire, c’est que la pratique est victime de son succès. Beaucoup d’individus souhaitent voyager de manière responsable, mais le souci, c’est que de plus en plus de touristes affluent dans les zones naturelles protégées ; ce qui a pour effet d’épuiser et de chambouler les écosystèmes présents sur les sites naturels. Par exemple, le Costa Rica, dont nous parlions plus tôt, a été victime de son succès et accueille désormais des milliers d’écotouristes, ce qui bouleverse l’équilibre naturel des milieux. Deuxième inconvénient de cette forme de voyage, ce sont les transports. L’écologie ne se fait pas à moitié, et pourtant, la quantité d’énergie consommée pour arriver sur les lieux écotouristiques va à l’encontre de la pratique.

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